Résumé :
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Attention, ne pas confondre Broderies et Brodeuses car, ce que ces femmes manient avec le plus d’habileté, ce ne sont pas leurs doigts mais bien leur langue. Mariages arrangés ou d’amour, locaux ou à l’étranger, en Iran aussi les histoires d’amour finissent mal. Et en général, la faute en revient au conjoint: infidèle, lâche, vaniteux, abusant sans scrupules des élans cardiaques des jeunes filles en fleurs. On comprend alors facilement leurs fantasmes pour le mâle européen, érigé en super héros romantique et libérateur. Evidemment, ce ne sont qu’une fois plus que des désillusions. Au travers de leurs différentes mésaventures conjugales se tisse sous nos yeux un patchwork de la condition féminine iranienne, dans une société patriarcale où, après la famille, le mari se charge de prendre le relais pour dicter les devoirs de sa femme. Mais ces femmes ont beau être victimes de la gente masculine et, peut être, de leur naïveté, pas question de faire couler les larmes. Il s’agit plutôt d’amener le lecteur à réviser ses préjugés.
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