Résumé :
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Derrière son zinc, le garçon du Cercle a vue sur la place : le kiosquier, la brasserie concurrente, les tunnels sous les voies, la rue de la Marne, la lune en hiver, mais surtout l'entrée de la gare ; chaque soir, il guette le train de 18h12 et une femme qu'il a perdue. Dans le triangle des gares ferroviaires de Bécon, Asnières et Bois-Colombes, un entrelacs d'itinéraires, d'histoires, digressives ou minuscules, térébrantes ou consolatrices, forment la geste d'un quartier populaire. «Habileté à exprimer la douleur de manière presque distraite», «tendresse sans déclamation pour les faibles et les inutiles», «glorification modeste de l'éphémère», ainsi évoque-t-on l'oeuvre de Dominique Fabre .
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