Résumé :
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En géographie humaine (et les États sont des réalités de géographie humaine), les faits peuvent faire l'objet d'interprétations diverses et la liberté de ton s'impose. Les auteurs ont des opinions, comme en avaient les voyageurs de jadis, ils les expriment et le lecteur n'est pas obligé d'y adhérer. Comme les bons journalistes, avec lesquels ils ont de nombreux points communs, ils séparent l'exposé du donné de leurs commentaires.
On trouvera dans cette géographie du monde beaucoup d'histoire. Physiquement, le monde a peu changé depuis la fin de la dernière glaciation, il y a quinze mille ans, car la géographie physique, à l'échelle de notre vie, a quelque chose d'immuable. Mais, puisque nous parlons des États et des nations qui sont institutions humaines, il est impossible de séparer les faits de leur histoire qui conditionnent leur aspect aujourd'hui.
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